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C5 (1923-1928)
 
La C5 fait son apparition en 1923, dérivée de la C3 Sport, elle fut dans un premier temps proposée en châssis nu, et sous la forme d'un élégant torpédo sport à 4 places. Une fois encore les stars de l'époque, dont Mistinguett qui posa au volant d'un torpédo C5, firent la réclame pour la marque d'Issy Les Moulineaux.
 
 

Le célébrissime Rudolph Valentino en personne, grand amateur de Voisin (il démontait ses moteurs lui-même dit-on) posséda plusieurs exemplaires de ce modèle, dont un cabriolet bien connu des amateurs. Il avait adopté pour emblème de radiateur un cobra, en souvenir du film du même nom qui l'avait rendu célèbre, et que l'on retrouvera sur toutes ses automobiles.

 

Berline dite "Sport" de 1925
 

En 1925, les Avions Voisin, dont bien sur la C5, se voient équipées de carrosseries d'usine plutôt déconcertantes. Baptisées prismatiques, elles sont l'expression des idées de Gabriel Voisin en termes de diminution du maître couple, de centrage des masses, de légèreté et d'amélioration de la tenue de route.

Pas d'autre changement notable cette année là, hormis un moteur légèrement plus puissant, le châssis lui, reste inchangé.

 

L'année 1926 verra la C5 munie en série de servofrein Dewandre, ce sera l'ultime évolution de ce modèle dont le moteur 4 litres continue sa carrière tel quel et qui disparaîtra en 1927.

Parmi les carrosseries établies hors de l'usine, on peut distinguer ce Torpédo de 1922 œuvre de la maison Lagache & Glatzmann qui coule des jours heureux sous le soleil du Costa Rica..

(Photo Club de Autos Antiguos de Costa Rica)
Illustrations des "pop-ups"d'après Encyclopédie Quillet